Je suis née dans une famille aisée et bienveillante. Il est né dans une famille négligente, elle est née dans une famille où la violence est quotidienne. La différence entre nous? La chance.
À 10 ans, je pensais que les vacances en famille, les cours de gym, les anniversaires avec les amis, c’était normal. Que tous les enfants vivaient ça. Eux, à 10 ans, ils regardent les autres enfants et ils savent qu’ils sont différents.
Je veux utiliser ma voix et dire que ces jeunes existent et qu’ils ont besoin de nous. Vous me connaissez, quand je parle, mon cœur s’emballe et je dis souvent des choses qui font réagir. Mais jamais je ne parlerai assez fort pour rappeler qu’il faut se mobiliser pour ces jeunes.
Je rêve que chacun des jeunes de la DPJ soit entouré d’un amour bienveillant, comme celui que j’ai vécu durant mon enfance. Et je suis convaincue qu’ensemble, nous pouvons y arriver.
Nous pouvons leur dire haut et fort : « Toi aussi, tu es important! »