Le monde dans lequel nous vivons s’appuie de plus en plus sur les technologies, et certains jeunes s’en trouvent malheureusement désavantagés. Au nom d’ITI, je suis fier de pouvoir outiller 30 étudiants de la DPJ avec du matériel informatique. Ce sont plus que des ordinateurs en fait. Ce sont les clés vers un avenir scolaire un peu plus équitable pour eux, notre modeste contribution à leur réussite.
La Fondation des jeunes de la DPJ est heureuse de pouvoir compter sur le soutien de la Fondation ITI grâce à une toute nouvelle collaboration. Par sa contribution au programme Transition vers la vie autonome, la Fondation ITI veut donner aux jeunes de la DPJ les outils pour réussir et faire un pas de plus pour briser les inégalités quant à l’accès au matériel informatique.
Seulement 25 % des jeunes de la DPJ détiennent un diplôme d’études secondaires à 19 ans, selon une étude réalisée par la CREVAJ. Avec des moyens très limités, les jeunes de la DPJ se sentent souvent stigmatisés, vulnérables, dévalorisés et anxieux face à leur avenir scolaire.
Ainsi, la Fondation ITI offre gracieusement 30 ensembles comprenant ordinateur portable, souris, clavier et écouteurs pour appuyer autant de jeunes dans leurs études postsecondaires. L’entreprise Targus a complété le don en offrant également 30 sacs de transport. De plus, la Fondation ITI soutient les jeunes par des services-conseils informatiques.
L’ordinateur, plus qu’un soutien informatique : un appui humain
Avec ce matériel neuf et performant, les jeunes sont non seulement mieux équipés pour réussir, mais ils sentent que des gens croient en leur potentiel. Pour plusieurs, ce matériel informatique est le premier cadeau personnel d’envergure qu’ils reçoivent.
Avec leur propre ordinateur, ils peuvent dorénavant étudier et effectuer leurs travaux sans devoir utiliser un ordinateur partagé dans leur foyer ou famille d’accueil, à l’école ou à la bibliothèque. En plus de diminuer leur anxiété, c’est un pas de plus vers l’égalité des chances. Ils se sentent « comme les autres » étudiants.
Plusieurs de nos jeunes se sentent différents. Ils ont de la difficulté à croire qu’ils vont réussir et pensent parfois qu’ils n’ont pas toutes les compétences et les outils pour y arriver. Certains jeunes nous expriment se sentir gênés de dire qu’ils n’ont pas d’ordinateur. En recevant un portable, ils se sentent choyés et reconnaissants que des gens qu’ils ne connaissent pas pensent à eux.
Nous sommes choyés de pouvoir compter sur des partenaires comme la Fondation ITI. Grâce à eux, des jeunes peuvent avoir les outils nécessaires pour persévérer à l’école et les soutenir dans la poursuite de leurs études.
L’utilité de l’ordinateur n’est pas que pédagogique. L’ordinateur permet une meilleure communication avec les professeurs et les autres étudiants et permet d’encourager ces interactions. Les intervenants constatent aussi une augmentation de la motivation et du degré d’attention des jeunes. Les bénéfices vont également jusqu’à favoriser le développement de leur autonomie, notamment en facilitant leur recherche d’emploi.
Le début d’une collaboration prometteuse
Ce projet vient à peine de se concrétiser que les deux fondations sont déjà en discussion pour de potentiels nouveaux projets, avec la volonté commune de soutenir les jeunes de la DPJ qui font face à des inégalités d’un point de vue technologique.
À propos de la Fondation ITI
La Fondation ITI vise à faciliter l’accès à la technologie aux jeunes du Québec pour soutenir leur apprentissage et stimuler la passion envers les TI. Par sa collaboration avec des organisations publiques et communautaires, elle investit en temps, en équipements et en expertise pour implanter des technologies là où les besoins sont prioritaires. Elle fait plus que fournir des infrastructures ; elle accompagne les acteurs communautaires dans toutes les étapes de leurs projets TI, grâce à la passion des équipes d’ITI. En soutenant des projets innovants, engageants, porteurs d’apprentissages et pérennes dans leur communauté, la Fondation ITI veut contribuer à diminuer le fossé qui se creuse entre les jeunes qui ont accès aux TI, et ceux qui n’ont pas cette chance.