Mon conjoint et moi, on est devenu une présence stable dans sa vie, un pilier qui lui permet de s’épanouir. Mais je sais qu’il y a d’autres jeunes qui ne vivront plus jamais auprès d’une famille aimante et c’est une réalité qui me bouleverse. Je me suis demandé ce qu’on pouvait faire pour prendre soin d’eux. Pour les jeunes qui n’ont pas de parents présents pour les soutenir, la Fondation peut jouer un rôle crucial.

Jean-Philippe Dion sera l’animateur de la 3e édition de La Soirée des Grands, le 15 mai prochain.
Crédit photo : Alexis GR
La Fondation des jeunes de la DPJ est fière d’annoncer que Jean-Philippe Dion sera à la barre de la 3e édition de son événement signature, La Soirée des Grands. Plus qu’un simple maître de cérémonie, l’animateur incarne parfaitement, tant par ses valeurs que par son vécu, la raison d’être et la mission de la Fondation : permettre aux jeunes les plus vulnérables de notre société de s’épanouir et de croire en un avenir plus lumineux.
C’est avec grande générosité qu’il accepte aujourd’hui d’embrasser la cause des jeunes de la DPJ et de nous partager son histoire. Rencontre avec un homme de cœur authentique et profondément humain.
Une implication qui vient du cœur
En octobre dernier, l’animateur et son conjoint officialisaient, sous le regard attendri de leurs proches, l’adoption de leur garçon Alex, aujourd’hui âgé de 15 ans. Si leur histoire inspirante connaît un dénouement heureux, leur expérience leur a tout de même fait comprendre que malheureusement, ce n’est pas le cas pour tous les enfants de la DPJ. Une situation qui amène aujourd’hui Jean-Philippe à souhaiter redonner au suivant et aider d’autres enfants qui n’ont pas la même chance que leur fils.
De famille d’accueil à famille tout court
Avant d’endosser officiellement le rôle de parents, Jean-Philippe et son conjoint avaient d’abord décidé d’ouvrir les portes de leur foyer en tant que famille d’accueil. « Au départ, on voulait simplement accueillir un jeune qui en avait besoin. On se disait qu’il n’y avait aucune raison de ne pas le faire; on réussit bien dans la vie, on a un foyer stable et notre couple est solide. L’adoption n’était pas nécessairement envisagée à ce moment-là. »
Mais lorsque le garçon, alors âgé de 10 ans, franchit le seuil de leur porte pour s’y installer avec son petit baluchon, l’affection et l’attachement viennent rapidement souder le noyau familial. Tellement qu’après deux ans, le couple s’engage dans un processus d’adoption qui culminera deux ans plus tard, en octobre dernier, avec sa finalisation officielle.
« Quand la juge a prononcé l’adoption, j’ai éclaté en sanglots. Toutes nos familles étaient là et j’étais incapable de parler. On vivait déjà tellement comme une famille que je croyais que ce serait un peu comme une formalité, mais finalement, c’est tellement émouvant et grand comme engagement quand on devient officiellement parent! Je suis devenu super émotif », partage Jean-Philippe.

Un modèle familial inclusif
Si le parcours de leur fils n’a pas toujours été de tout repos, les deux conjoints se sont assurés de créer autour de lui un cocon familial inclusif, adapté à sa réalité et ses besoins. Aujourd’hui encore, l’adolescent cultive des liens privilégiés avec sa famille biologique du côté paternel, qui est toujours demeurée présente pour lui. Jean-Philippe et son conjoint ont d’ailleurs choisi de lui laisser son nom de famille, reconnaissant ainsi toute l’importance de ses origines et de son histoire personnelle.
Plus jeune, dans un moment de grande fragilité, Alex a également pu compter sur le soutien d’une dame qui l’a pris sous son aile. Cette véritable fée marraine, qui lui a sans doute sauvé la vie, a fait son entrée dans la famille à titre de marraine, titre qui honore le rôle qu’elle symbolise dans son parcours.
« C’était très important pour nous que les adultes signifiants de sa vie continuent d’être présents, que les relations soient conservées et préservées. Maintenant, à ses partys de fête, il y a sa famille biologique, son oncle, sa tante, sa cousine, la famille de sa marraine et nos familles à nous. C’est ça, sa famille à lui. Il en a, des grands-mères! »
Au-delà des préjugés
En s’impliquant pour la cause des jeunes de la DPJ, Jean-Philippe souhaite également briser un stigma qui persiste à leur sujet. « Les gens ont malheureusement des idées préconçues et négatives à l’égard de ces enfants, alors qu’après avoir vécu des blessures et des traumas, ils ont simplement besoin d’amour, de soutien et de stabilité. »
Adolescent brillant, épanoui et apprécié de tout le monde, son fils en est la preuve vivante. Malgré un parcours difficile, il réussit bien à l’école, travaille, a déjà un objectif de carrière et regarde l’avenir avec confiance. Un garçon comme les autres, loin de l’étiquette péjorative que l’on accole trop souvent aux jeunes qui, comme lui, connaissent un parcours sinueux.
La mission essentielle de la Fondation
Pour Jean-Philippe Dion, répondre présent pour la Fondation des jeunes de la DPJ est une suite logique de son histoire.
Tout au long de nos démarches, on a eu la chance d’être accompagnés par des intervenantes extraordinaires qui font un travail remarquable. La Fondation vient jouer un rôle complémentaire à ce qu’elles font, en apportant de la douceur dans le quotidien des jeunes, un soutien qui leur permet de se déposer et de prendre confiance.
En finançant ce qui serait habituellement pris en charge par les parents, la Fondation a en effet un impact direct sur l’épanouissement, le développement et la réussite des jeunes les plus vulnérables de la société. Que ce soit au niveau de la transition vers la vie autonome, de la persévérance scolaire ou de l’estime de soi, elle fait une réelle différence en répondant à des besoins précis et personnalisés.
Une soirée qui a un impact réel et concret
Depuis maintenant trois ans, La Soirée des Grands permet de réunir des particuliers et des entreprises souhaitant généreusement contribuer à la cause des jeunes de la DPJ. Preuve de l’engouement qu’elle suscite et de la mobilisation de la communauté, la prochaine édition de l’événement, qui aura lieu le 15 mai prochain, affiche déjà complet.
Bien que tous les billets soient vendus, vous pouvez faire une différence significative pour les jeunes vulnérables en effectuant un don en ligne sur le site Web de la Fondation. Votre contribution, quelle qu’en soit la taille, permet de financer des programmes concrets qui changent des vies.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : modifier des trajectoires en ouvrant le champ des possibles, un jeune à la fois!